Début octobre, Le Mans a accueilli la première édition du salon des technologies du vrac. En trois jours, trois mille visiteurs ont rencontré trois cents exposants. Les uns comme les autres ont souligné la qualité des échanges.
La première édition de Vrac Tech Expo, salon des technologies des solides et liquides en vrac, s’est déroulée au Mans (Sarthe) les 4, 5 et 6 octobre derniers. Un évènement organisé par Even Pro. Commentaire de Philippe Dutheil, directeur de la structure : « J’ai développé le Carrefour des fournisseurs des industries agroalimentaires, CFIA, de Rennes, rencontrant des gens qui travaillaient dans le vrac. J’ai aussi développé les salons Sepem (services, équipements, process et maintenance), dédiés à toutes les industries (NDLR : sept salons en France) : les exposants cherchaient à rencontrer des gens qui avaient des problèmes de gestion du vrac et demandaient un évènement dédié. Nous avons mené un travail de réflexion de deux ans et les entreprises concernées ont suivi. » Question : pourquoi la préfecture de la Sarthe ? « L’idéal aurait été Paris. Cependant, la capitale n’accueille aucun salon industriel : trop cher pour les exposants. Il fallait donc trouver un endroit près de Paris sans les inconvénients mais avec une capacité de développement national et international. Je cherchais un parc d’exposition en Île-de-France. Or les pourvoyeurs du vrac se trouvent majoritairement dans l’ouest du pays. Par ailleurs, Le Mans est à proximité de Rouen, Nantes ou Tours : un carrefour où on peut optimiser un maximum de visites avec un minimum de frais logistiques. »
À nouveau en 2017
Le concept du salon : « Une réunion d’entreprises qui fournissent les industriels pour gérer le vrac liquide et solide : beaucoup de sites connaissent une problématique mais sans toujours trouver de solution adaptée. » Trois cents exposants ont été recensés. « Nous sommes impressionnés par la qualité de ces derniers ! » C’est sans doute ce qui explique l’affluence : trois mille visiteurs en trois jours. « Les visiteurs viennent d’assez loin. Ils connaissent une problématique et ils ont repéré le salon comme moyen d’apporter des solutions. » En d’autres termes, il n’y avait aucun badaud dans les travées ! « Les gens ont besoin de se rencontrer et de se parler. » Objectif : regarder les solutions proposées, les toucher. « Le numérique n’a pas remplacé la relation humaine ! » Vrac Tech Expo se tiendra à nouveau en 2017 puis deviendra biennal pour n’entrer en concurrence ni avec Pollutec ni avec le salon de l’emballage. Par ailleurs, à l’avenir, l’évènement se tiendra fin novembre pour ne pas se télescoper avec le Salon des industries des mines et carrières, « un rendez-vous installé et légitime ». Philippe Dutheil a ajouté : « C’est à nous de trouver notre place et je préfère un salon biennal de qualité plutôt qu’un évènement annuel médiocre ! On doit être un salon du retour sur investissement : on ne vient pas pour son image mais pour vendre ! »
Une durée de vie de vingt à trente ans
Entreprise belge, M.I.P. fabrique des silos et des citernes en polyester. « Il est important de se faire connaître des industriels », a déclaré Marielle Champelovier, responsable technico-commerciale pour la France. Le secteur agricole représente 60 % des débouchés du fabricant d’outre-Quiévrain et l’industrie 40 %. « L’agriculture rencontrant des difficultés, l’industrie propose une bonne compensation à M.I.P.. Le salon étant ciblé, c’est intéressant d’y être. Les contacts sont de qualité. Les clients ont des projets de silos et de citernes dans d’autres matières, notamment le métal et l’inox, et ils se sont intéressés au polyester. Celui-ci revêt de nombreux avantages : pas de rouille, très peu de condensation, facilité d’écoulement grâce à ses parois lisses, isolant naturel, léger (NDLR : 30 % moins lourd que le métal), facile à installer et une durée de vie pouvant aller de vingt à trente ans. » M.I.P fabrique des cellules offrant des capacités de stockage allant de 5 m3 à 750 m3. « Nous faisons des silos sur jupe : la fixation se trouve à l’extérieur de la cellule et ne perce pas cette dernière, contrairement aux silos à bague. Notre système évite les fuites et anticipe une future réglementation européenne. Tout ce que fabrique M.I.P. respecte les normes et réglementations européennes et est strictement suivi grâce au système de gestion de qualité Iso 9001. »
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G. Hardy
Retrouvez l'intégralité de l'article dans la RAA 701 - Novembre 2016
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