Nuscience, acteur international de l’alimentation animale, vient d’inaugurer sa nouvelle usine, à Tronchiennes, en Belgique. Un investissement de 35 millions d’euros pour une infrastructure ultramoderne et des processus innovants, pouvant atteindre une production de 80 000 à 120 000 t par an. Cet événement a également été marqué par le départ à la retraite de Patrick Keereman, P-DG du groupe (ex-Vitamex) depuis 1989, remplacé par Johan De Schepper.
La construction de cette nouvelle usine, d’une capacité de production totale de 80 000 à 120 000 t par an en deux équipes, a débuté en 2013. Coût total : 35 millions d’euros. (Copyright : Nuscience)
Nuscience, fabricant de prémix, concentrés, concepts nutritionnels et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale, a mis les petits plats dans les grands, le vendredi 2 octobre, pour l’inauguration de sa nouvelle usine de Tronchiennes, en Flandre orientale. Quelque 500 personnes ont assisté à la cérémonie, organisée à deux pas de l’ancien site de production sur le thème Challenge, change, care.
L’idée de cette nouvelle infrastructure est née en 2011, lorsque le groupe, alors sous le nom de Vitamex, a décidé de réorganiser ses six sites de production qui existaient au Benelux. En plus du maintien de celui d’Utrecht, le groupe a opté pour la construction d’une toute nouvelle usine, à Tronchiennes, sur la parcelle voisine du siège historique, construit en 1992. Un équipement qui va permettre au groupe belge de doubler sa capacité de production.
Différents procédés (trémies aimantées, tamis, pesées intermédiaires) sont installés sur les lignes de production. Différents procédés (trémies aimantées, tamis, pesées intermédiaires) sont installés sur les lignes de production.Différents procédés (trémies aimantées, tamis, pesées intermédiaires) sont installés sur les lignes de production. (Copyright : Nuscience)
35 millions d’euros d’investissement
Ce projet de construction a débuté en 2013. L’ensemble des contrats de sous-traitance ont été assignés individuellement à 13 sociétés. « En choisissant de ne pas investir dans un sous-traitant généraliste, Nuscience a ainsi réussi à économiser 15 %. En outre, les connaissances techniques nécessaires à la conception d’un tel projet sont désormais disponibles en interne pour de futures réalisations », indique la firme. La première phase de construction a débuté en novembre 2014, la deuxième phase en été 2015. Coût total : 35 millions d’euros. « Il s’agit du deuxième investissement de Nuscience cette année, souligne Johan De Schepper, nouveau P-DG du groupe (voir encadré). Après l’ouverture d’une usine dans le nord de la Chine, à Tianjin (9 millions d’euros). » L’accès facile au site et son emplacement, à proximité des ports d’Anvers et de Gand mais aussi de Zeebruges et Rotterdam, représentent des atouts logistiques importants. « De plus, conserver la production à Tronchiennes permet de ne pas perdre les connaissances techniques acquises au fil des années, et qui pourront être pleinement utilisées à l’avenir. » L’attache de Nuscience à ses racines flamandes a également pesé dans la balance. « Nous avons pris du temps pour nous décider sur ce lieu, mais ça nous a permis d'avoir un délai de réflexion plus long et plus de recul quant aux meilleures solutions à mettre en œuvre, par rapport à nos concurrents et par rapport aux besoins futurs. Notre groupe est prêt pour la prochaine décennie ! », se réjouit Patrick Keereman, P-DG de Nuscience depuis 1989 qui a profité de cette inauguration officielle pour passer la main.
Cette nouvelle usine, d’une capacité de production totale de 80 000 à 120 000 t par an en deux équipes (en fonction des produits), a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques des clients (fabricants d'aliments du bétail, mais aussi intégrateurs et fafeurs) grâce à des lignes de production flexibles. « Nos ingrédients fonctionnels et nos concepts d’aliments de démarrage nécessitant une forte spécialisation y seront également fabriqués. » Nuscience vend ses produits dans plus de 80 pays, et réalise un chiffre d'affaires d'environ 450 millions d’euros. 80 % de sa production est exportée. « Nous pouvons supporter les attentes du marché international avec des produits fabriqués en Belgique », se félicite Johan De Schepper.
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Ermeline Mouraud
Retrouvez l'intégralité de l'article dans la RAA 691 - novembre 2015
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