La Revue noire suit, depuis 1950, l’actualité et l’évolution du secteur de l’alimentation animale, au plus près des entreprises et des instances qui le font vivre. Un secteur dont l’avenir, aujourd’hui plus que jamais, dépend de celui des productions animales. Face aux défis toujours plus nombreux, les fabricants d’aliments s’imposent comme des partenaires et experts de confiance, pour les éleveurs, les industriels mais aussi les consommateurs.
1950 : première revue Les industries de l'alimentation animale. Cette couverture noire lui a valu son surnom de Revue noire.
En 1950 paraît une nouvelle revue. Organe spécialisé des industries de l’alimentation animale, elle a alors pour ambition de « combler une double lacune » : « Il n’existait aucune revue spécialisée s’adressant à cette branche industrielle et, malgré une documentation professionnelle mise au point par l’organisation syndicale et fédérale des industries, des questions générales restaient encore en dehors du champ de ces circulaires »*. L’activité des organismes professionnels sur le plan national par exemple.
Depuis, la Revue noire n’a de cesse de rapporter aux mieux les actualités et évolutions de ce secteur, au plus près des entreprises et des instances qui le font vivre. 700 numéros au cœur du savoir-faire français. « Un savoir-faire acquis et construit au cours de ces soixante dernières années », estime Stéphane Radet, directeur du Syndicat national des industriels de la nutrition animale (Snia), qu’il résume en trois mots : « Compétitivité, qualité et sécurité ».
Le métier de fabricant d’aliment est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans un contexte de pénurie. Il fallait, pour nourrir la population, reconstruire l’agriculture. « L’alimentation animale a eu un rôle primordial. Les fabricants, à la croisée des chemins du monde du végétal et de l’animal, ont toujours été très impliqués, voire à l’initiative du développement de l'élevage et de la construction des filières de productions animales en France. »
Une implication qui n’a pas failli lors des grandes crises sanitaires de la fin des années 1990. « Cette période a marqué un tournant pour la profession. Elle a dû relever le défi de la sécurité sanitaire et de la traçabilité. La réglementation s’est considérablement durcie », indique Stéphane Radet. Jusqu’alors, l’augmentation des volumes d’aliments composés était croissante, « reflétant la structuration de l’élevage en France et le processus constant d’industrialisation du secteur. » Depuis, la production et la consommation s’érodent. L’outil industriel doit en permanence s’adapter, des usines ferment.
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E. Mouraud
Retrouvez l'intégralité de l'article dans la RAA 700 - Octobre 2016
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